Vous le savez, nos valeurs humaines soutiennent nos savoir-faire d’artisans de l’immobilier, passionnés par l’amour du travail bien fait. Parce que nous sommes implantés historiquement à Montchat, notre engagement pour ce quartier résidentiel que nous connaissons sur le bout des doigts, concerne aussi le bien vivre en extérieur.
Ainsi Victoire Immobilier, membre de l’association apolitique loi de 1901 « J’aime Montchat » – qui œuvre pour un développement responsable et durable de Montchat -, crée en 2022 à l’initiative de Matthieu Beraud un groupe de travail et d’actions pour lutter contre la prolifération des moustiques… Et notamment des moustiques tigres à Montchat !
Retour sur un sujet d’actualité « piquant » et de plus en plus problématique pour le bien-vivre en extérieur à Lyon, mais aussi dans de nombreuses communes en France.
Le moustique tigre, zoom sur un phénomène saisonnier qui envahit les villes, constats et mobilisations
Le moustique tigre, piqûre de rappel d’un insecte nuisible !
Le moustique tigre (Aedes albopictus), la seule évocation de son nom continue à nous glacer le dos, tant sa prolifération semble encore nous échapper, et les conséquences de ses attaques s’avèrent parfois très sévères. Désormais véritable problème de santé publique, voici un nuisible qui fait parler de lui depuis quelques années en France. L’ARS (Agence Régionale de Santé en ARA) le qualifie d’insecte invasif et précise qu’il peut potentiellement véhiculer des maladies tropicales graves, telles que la dengue, le chikungunya ou encore le virus du zika. Assurément des noms d’infections dont vous avez déjà entendu parler ! D’ailleurs vous n’ignorez sans doute pas qu’il est originaire d’Asie du Sud-Est, mais saviez-vous que son introduction accidentelle sur notre territoire remonte à plus de 20 ans déjà ? Voici donc 2 décennies qu’il évolue en France, qu’il s’adapte à des environnements et des climats variés et qu’il s’impose comme une véritable menace à la santé publique, car porteur parfois d’infections graves pour l’humain. Plus de 80 pays dans le monde subissent son expansion fulgurante, qui fait de lui « l’une des 10 espèces les plus invasives au monde » selon l’ARS ARA. Une prolifération ultra rapide, accélérée par les activités humaines, telles le transport de marchandises, de véhicules, permettant aux œufs, ainsi qu’aux larves de moustiques tigres de se déplacer plus rapidement et aisément.
3 caractéristiques singulières au moustique tigre
Si l’on devait retenir 4 singularités qui le distingue des autres moustiques, on pourrait mettre en avant 4 faits :
- Il attaque spécifiquement en journée : les femelles piquent essentiellement le matin et le soir
- Il est particulièrement silencieux et furtif : le moustique tigre vole en mode discret, ce qui le rend encore plus dangereux, car n’émettant aucun bruit lors de son vol il est plus difficile à repérer.
- Il est de taille réduite : contrairement à l’imaginaire collectif, il est globalement de plus petite dimension que les autres types de moustiques (environ 5 millimètres, soit la dimension d’une fourmi).
- Il est rayé (noir et blanc) avec une apparence qui lui est propre : une ligne blanche sur la tête et son thorax, ainsi que 5 rayures blanches également sur les pattes.
Sa beauté est remarquable, mais sa dangerosité l’est tout autant, l’une des raisons pour lesquelles son nom fait référence à l’un des plus dangereux prédateurs au monde : le tigre !
Constats et actions contre le moustique Tigre de la part des collectivités urbaines
En France les collectivités déploient de nombreux efforts et actions, afin de limiter ou tout du moins de contrôler cette population de moustiques tigres. Avec en perspective plus de confort de vie en extérieur pour les habitants, et une diminution des risques sanitaires consécutifs aux piqûres. Diverses mesures et bonnes pratiques sont déployées usuellement et parmi elles on peut souligner :
– Une optimisation des efforts de sensibilisation du grand public : à travers des campagnes d’informations, récurrentes et organisées. Les gestes préventifs, ainsi que quelques bonnes pratiques sont mises en œuvre afin de participer à l’élimination des eaux stagnantes, essentielles aux moustiques tigres pour leur reproduction.
– Un renfort de la surveillance : réseaux de pièges et signalements variés permettent de centraliser des données précieuses permettant de suivre l’évolution des communautés de moustiques tigres. Des informations capitales qui permettent de mieux jauger et mettre en perspective les actions de contrôle. En fonction des résultats centralisés, il est alors plus aisé d’agir rapidement, notamment si des détections de maladies transmises par les moustiques venaient à être recensées.
– Une lutte chimique et biologique qui s’intensifie petit à petit pour éradiquer les « pouponnières » : certaines communes ont en effet recours à des insecticides, ainsi qu’à des larvicides plus naturels (comme c’est le cas de l’Association Montchatoise « J’aime Montchat »), afin de limiter les populations de ces insectes nuisibles. Notons certaines alternatives biologiques explorées par des municipalités telles l’introduction de prédateurs naturels.
Gestion de la problématique du moustique tigre à Lyon, présente mais insuffisante
Lyon n’est pas épargnée loin de là par la prolifération du moustique tigre au sein de sa commune. Un phénomène pris en compte et contre lequel la municipalité met en œuvre des stratégies, mais sont-elles réellement suffisantes au regard de l’expansion de cette problématique ?
1. Une surveillance accrue, mais des interventions trop à la marge et pas assez de prévention : un véritable réseau de surveillance dense est déployé chaque année (pièges, signalements…), mais ces actions ne semblent pas suffisantes pour éradiquer une expansion continue des moustiques tigres. Un partenariat est orchestré avec l’ARS afin de renforcer cette surveillance, ainsi que les potentiels cas de maladies tropicales qui pourraient être transmises. Mais encore trop peu d’actions de prévention, et davantage d’actions réactives sont constatées.
2. Des interventions localisées mais une population qui continue à croître globalement : si des moustiques tigres sont repérés, ce sont des interventions très localisées qui sont alors déployées. Elles s’avèrent cependant insuffisantes pour un effet plus global, car les foyers de reproduction éliminés ne suffisent pas à éradiquer la présence des nuisibles qui se déplacent d’une zone à une autre.
3. La responsabilisation et la participation citoyenne : des campagnes de sensibilisation visant à transmettre aux habitants les bonnes pratiques préventives sont orchestrées par la municipalité. Mais, la participation citoyenne reste encore trop aléatoire et pas assez généralisée. Un engagement citoyen plus marqué, collectif et dans la durée aurait sans doute plus de résultats… Au moins sur l’élimination des eaux stagnantes, nécessaires rappelons-le à la ponte des œufs de moustiques.
4. L’innovation et la recherche au service de la santé publique : des projets de recherche afin d’optimiser des méthodes novatrices pour contrôler les moustiques tigres sont soutenues par la ville de Lyon (biotechnologie, gestion intégrée des vecteurs…). Mais ces études sont encore embryonnaires et en cours de développement. Il faut encore attendre pour l’obtention de véritables résultats innovants, tangibles et à grande échelle.
L’association J’aime Montchat et Victoire Immobilier, une mobilisation concrète et sur le terrain, car la lutte contre les moustiques est affaire de tous !
L’association apolitique J’aime Montchat, un collectif au service du développement durable et responsable de son quartier
J’aime Montchat est née d’un élan spontané d’habitants de Montchat, qui dans une démarche citoyenne ont souhaité se réunir pour œuvrer collectivement pour le bien-vivre des Montchatois et le développement à la fois responsable et durable de leur quartier atypique lyonnais. Le mois dernier, nous vous partagions d’ailleurs ici même dans notre blog l’histoire et l’évolution de Montchat, berceau de Victoire Immobilier depuis toujours.
Qui dit singularité, dit fierté de cette différence. En effet, dans ses nombreux engagements, l’association a à cœur de mettre en œuvre des actions et des initiatives qui soutiennent l’identité spécifique du quartier de Montchat, et tout ce qui limite l’altération continue d’un cadre urbain si privilégié (environnement verdoyant, cadre de vie, espaces préservés…)
L’urbanisme responsable et durable à Montchat est également au centre de ses préoccupations, afin de préserver, autant que faire se peut, cet équilibre si subtil et précieux de la biodiversité, de ce quartier entre nature en Ville.
Et c’est justement parce que le quartier de Montchat est célèbre pour la grande quantité de maisons individuelles – pour certaines historiques – qui constitue sa typicité urbaine, qu’il est urgent de préserver un cadre de vie en extérieur, des plus exclusifs.
Mais voilà jardins, signifient aussi réserves d’eaux stagnantes, notamment dans les coupelles des pots de fleurs, dans certaines petites « mares » à poissons ou encore dans des mangeoires à oiseaux préservées avec amour.
De plus avec le dérèglement climatique qui impacte chaque année davantage nos écosystèmes, ainsi que les saisons, la pluie n’a jamais été aussi abondante au printemps !
Un peu de soleil qui annonce l’arrivée imminente de l’été, et hop il n’en faut pas plus pour que l’invasion des moustiques soit au comble dans le quartier de Montchat .
« Une fois que le moustique a pondu dans de l’eau stagnante, il faut moins d’une semaine à bonne température pour que l’éclosion se fasse », précise Matthieu Beraud Expert immobilier en transaction chez Victoire Immobilier, qui a impulsé à « J’aime Monchat » la nécessité de créer un nouveau groupe de sensibilisation et de lutte contre les moustiques à Montchat.
L’Action Préventive de J’aime Montchat : un premier pas vers une longue marche
Des mesures municipales encore insuffisantes, des initiatives locales qui commencent juste à émerger pour combler les lacunes… Il n’en faut pas plus au collectif J’aime Montchat pour créer un groupe dédié à la lutte contre un phénomène qui impacte chaque année davantage le bien-vivre en extérieur dans ce quartier du 3ème arrondissement de Lyon.
Cette branche de l’association née il y a 2 ans, organise depuis des campagnes de sensibilisation localement (sur le marché par exemple en distribuant du larvicide), afin d’encourager les résidents à adopter des bonnes pratiques de jardinage, visant à réduire les habitats propices à la reproduction des moustiques.
« Notre action préventive est un premier pas au cœur d’une longue marche qui ambitionne de contrôler efficacement la population de moustiques tigres à Lyon. Ces initiatives locales sont essentielles pour compléter les diverses initiatives municipales déjà engagée et pour stimuler une participation communautaire plus forte, active et surtout coordonnée ». Matthieu Beraud.
La lutte contre les moustiques à Montchat, en 2 leviers stratégiques
Le diagnostic moustique : Il consiste tout simplement à nous rendre chez les résidents afin de les aider à détecter les zones d’eau stagnante. Puis à les encourager à les supprimer, et surtout, si cela est trop complexe pour eux, à leur fournir du larvicide (substance chimique mais non toxique pour l’environnement, comme pour l’Homme) qui empêche les larves de se développer. C’est en effet une composition biologique assez récente, qui ne détruit pas les autres animaux (oiseaux, poissons…). Nous travaillons main dans la main avec l’association de lutte pour la protection des oiseaux (LPO), afin de dénicher des solutions qui permettent aux oiseaux de boire, sans présence de moustiques. La nature en ville est incontestablement au cœur de nos essentiels. Pas moins de 70 diagnostics ont été posés depuis 1 an avec 2 pouponnières repérées par maison (en moyenne).
La formation concrète pour favoriser un cercle vertueux : nous expliquons de façon la plus pédagogique possible les bases de ce phénomène. De quelle façon les larves se développent, quels sont les cycles d’une larve et d’un moustique… Pour sensibiliser et mobiliser il faut être les plus pragmatiques et clairs possible, apporter du sens et montrer que chaque petite action contribue à un changement plus global. Sinon les personnes se découragent. La spécificité du quartier de Montchat est sa grande variété de jardins, d’espaces verts, de jardins ouvriers… Les contenants, les soucoupes pour les pots de plantes et toutes les petites cavités d’eau stagnantes sont légion. L’idée est donc de sensibiliser, mais avant tout de rendre autonomes les habitants du quartier, afin qu’eux-mêmes transmettent à leur tour, et participent ainsi, chacun à leur mesure, à ce grand élan collectif nécessaire pour lutter contre l’invasion des moustiques à Montchat.
Le moustique tigre représente bel et bien un défi de santé publique en France. Il requiert une réponse coordonnée mais aussi multisectorielle. Pour protéger la santé des citoyens, maintenir cette inestimable qualité de vie en milieu urbain, il est crucial de renforcer les efforts de surveillance sur la prolifération des moustiques, d’intervenir plus régulièrement et bien entendu d’éduquer. Et ce, en appuyant et en amplifiant les initiatives locales, comme celles déployées par J’aime Montchat et soutenues par Victoire Immobilier.
Retrouvez un lot de documents éducatifs et préventifs sur le phénomène de l’invasion du moustique tigre à Montchat en cliquant ici.
Victoire Immobilier votre agence immobilière à Montchat (3ème arrondissement de Lyon), vous accompagne dans la réalisation rapide et ciblée de vos projets immobiliers !
